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La génomique pour contrer une maladie du soya


29 octobre 2020

Richard Bélanger obtient un financement de 3,26 M$

Le professeur Richard Bélanger, du Département de phytologie, a obtenu un montant de 3,26 M$ pour élaborer et valider un outil moléculaire de détection du profil de virulence de Phytophthora sojae, un agent pathogène du soya. Cet octroi est réalisé dans le cadre du Programme de partenariats pour les applications de la génomique (PPAG) de Génome Canada.

Pratiquement inexistante au Québec il y a 30 ans, la culture du soya a rapidement gagné en popularité. Au cours de la dernière décennie, la superficie consacrée à cette légumineuse a augmenté de 130% chez nous. Au Canada, le soya est maintenant la troisième culture en importance. Cette culture est toutefois vulnérable à un oomycète qui cause la pourriture phytophthoréenne. Cette maladie provoque des pertes annuelles de revenus qui dépassent 50 M$ au Canada.

« Nous allons développer un outil qui permettra aux producteurs de choisir des lignées qui possèdent les gènes de résistance bien adaptés à leurs besoins. » - Richard Bélanger.
«La méthode de lutte la plus efficace contre cet agent pathogène repose sur l'utilisation de cultivars de soya possédant des gènes de résistance spécifiques aux pathotypes de P. sojae présents dans les champs, rappelle le professeur Bélanger. Nous allons développer un outil qui permettra aux producteurs de choisir des lignées qui possèdent les gènes de résistance bien adaptés à leurs besoins. Cet outil pourra aussi servir aux sélectionneurs pour les aider à développer des semences dotées de gènes de résistance pour les différents pathotypes de soya.»

Cette approche de génomique ciblée devrait réduire le recours aux fongicides dans la régie des maladies du soya. Elle pourrait engendrer des économies annuelles de l'ordre de 20M$ pour les producteurs. Source : ULaval nouvelles