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Billet février 2017

Envie d’en savoir plus sur les recherches qu’effectuent nos étudiants inscrits aux cycles supérieurs?

Que diriez-vous de découvrir l’univers des étudiants présentement inscrits à notre programme de maîtrise en agroéconomie-sciences de la consommation ? Qu’est-ce qui les motive ? Quelles sont les recherchent qu’ils réalisent ?

Pour ce billet de Consommatique, deux d’entre eux ont accepté avec générosité de m’accorder un entretien, dont vous trouverez le compte-rendu ci-après.

Je vous présente donc Marie-Claude Roy et Justin MacNaughton, deux étudiants aux parcours différents et inspirants !

Bonne lecture ! 

Marie-Claude Roy

Marie-Claude, quand êtes-vous entrée au programme de maîtrise?

Je suis inscrite officiellement à la maîtrise depuis la session d’hiver 2016. J’ai toutefois eu la chance de m’initier à un premier cours de deuxième cycle alors que je complétais ma dernière session de baccalauréat en sciences de la consommation (passage intégré ).

Quel a été l’élément déclencheur qui vous a incité à poursuivre vos études au 2e cycle?

Ça faisait longtemps que je savais que je voulais réaliser des études supérieures, car j’aime faire de la recherche. Cependant, j’ignorais vers quel programme me diriger. Ayant complété un DEC en Techniques de diététique ainsi qu’un certificat en STA, je m’intéresse beaucoup à l’alimentation et je voulais que mes études de deuxième cycle y soient en lien. De plus, je travaille comme auxiliaire de recherche au sein d’une équipe de nutritionnistes dans le laboratoire de kinésiologie du PEPS depuis plusieurs années; les problématiques reliées à la nutrition m’intéressent donc fortement. Lorsque j’ai entendu parler du programme de maîtrise en consommation, j’y ai vu la belle opportunité d’étudier l’alimentation du point de vue de la consommation et je suis très contente de mon choix. C’est très intéressant et stimulant !

Sur quel thème porte votre recherche?

Mon projet de recherche porte sur la qualité perçue de l’offre alimentaire disponible à Québec par les étudiants étrangers. En résumé, chez les individus qui migrent dans un pays occidental, on observe malheureusement une augmentation de la prévalence de maladies cardiovasculaires, de diabète et d’embonpoint au long de la durée du séjour. Puisqu’il s’agit de maladies qui sont fortement en lien avec l’alimentation, il est à soupçonner que les modifications des pratiques alimentaires soient à l’origine de la diminution de la qualité de la diète des individus. Dans le cadre de mon projet, je vais me pencher plus spécifiquement sur le lien qui existe entre la perception de la qualité de l’offre alimentaire et ses répercussions sur la qualité de la diète des étudiants étrangers qui fréquentent le campus universitaire. Pour réaliser ce projet, je suis encadrée par madame Gale West qui m’apporte son expertise en consommation alimentaire ainsi que sa grande expérience en recherche.

Quelle sera la contribution de votre recherche?

La plupart des recherches qui portent sur le sujet de la diminution de la qualité des immigrants ou des étudiants étrangers utilisent une autre approche, qui est celle de l’acculturation alimentaire. L’approche de la qualité perçue de l’offre alimentaire n’est pas beaucoup exploitée pour expliquer cette problématique et elle permettrait d’avoir une compréhension différente du sujet. De plus, les résultats de ma recherche pourraient permettre d’avoir une meilleure connaissance et compréhension des attentes et des besoins de ces consommateurs par rapport à l’offre alimentaire à Québec.

Peut-on connaitre vos aspirations pour le futur?

Pour moi, si tout se passe bien, au terme de la maîtrise, c’est le doctorat ! J’aspire à la carrière de professeure-chercheuse, je crois que c’est un métier passionnant.

Mais bon, un défi à la fois ! 

Justin MacNaughton

Justin, quand êtes-vous entré au programme de maîtrise ?

J’ai commencé mes études de 2e cycle à l’automne 2015. Je me suis questionné pendant un certain temps à savoir si je souhaitais réellement faire des études de 2e cycle, mais ultimement je ne voyais que du positif à poursuivre mes études en sciences de la consommation.

Quel a été l’élément déclencheur qui vous a incité à poursuivre vos études au 2e cycle?

Il y en a quelques-uns. D’abord, je dois avouer que j’ai un penchant pour l’analyse marketing. J’aspire à travailler pour une firme telle que Léger Marketing ou encore Lanla. Lors de ma dernière session au baccalauréat, je me suis fait conseiller par une de mes professeures de faire des études de 2e cycle si j’envisageais sérieusement de devenir analyste plus tard, car ce diplôme m’ouvrirait davantage de portes dans le futur.

Ensuite, je ne me sentais pas entièrement prêt à commencer à travailler immédiatement; j’avais encore une soif d’apprentissage et de perfectionnement qui me motivait à continuer l’école. La disponibilité et la passion des professeurs en sciences de la consommation m’ont également motivé à poursuivre mes études. Ils ont une façon de rassurer et motiver les étudiants qu’ils encadrent. Je n’étais pas stressé à l’idée de poursuivre mes études puisque je savais que je serais très bien encadré.

Sur quel thème porte votre recherche?

Je travaille sur l’achat d’une voiture d’occasion. Plus précisément, je cherche à connaitre l’influence que peut avoir la recherche d’informations sur Internet sur la perception du risque face à l’achat d’une voiture d’occasion. Le risque perçu et la recherche d’informations sont deux des concepts les plus étudiés par les théoriciens du comportement du consommateur. Ainsi, j’ai été en mesure de suffisamment me renseigner sur ces sujets pour construire une problématique et un cadre conceptuel très détaillé. L’intérêt de mon étude se situe au niveau de la recherche d’informations sur Internet.

En effet, je n’ai pas été en mesure de recenser une étude spécifique traitant, à la fois, de la recherche d’informations sur Internet et de l’achat d’une voiture d’occasion. J’aime me dire que je suis le premier chercheur à effectuer une telle étude. L’utilisation d’Internet comme outil de recherche d’informations est de plus en plus populaire, si bien que beaucoup de chercheurs étudient ce phénomène. Ainsi, encore une fois j’ai été en mesure de trouver beaucoup de documentation en lien avec la recherche d’informations sur Internet par les consommateurs, ce qui facilite grandement l’avancement de mon projet. Dans le cadre de mes études, je suis supervisé par Jean Robitaille . Son expertise en statistiques m’aide beaucoup, surtout en ce qui a trait à la méthode que j’utiliserai pour évaluer les données que j’aurai recueillies. J’ai également un codirecteur, soit Bernard Korai . Sa grande connaissance des différents comportements de consommations ainsi que son expertise en statistiques me sont également d’une grande utilité.

Je suis très choyé et très reconnaissant d’être supervisé par deux chercheurs d’une telle renommée.

Quelle sera la contribution de votre recherche?

Mon étude contribuera à l’amélioration des plans marketing des marchands de voitures d’occasion, du moins je l’espère. Il est bien rare que les entreprises consultent les mémoires de maitrises pour améliorer leur plan marketing. Cependant, je crois sincèrement que mon étude pourra en aider quelques-uns.

L’étude contribuera également à faire avancer la science dans le domaine du comportement du consommateur et plus spécifiquement en ce qui a trait à la recherche d’informations sur Internet et la perception du risque face à l’achat d’une voiture d’occasion.

Peut-on connaitre quelles sont vos aspirations pour le futur?

J’ai plusieurs champs intérêts différents et je suis de ceux qui pensent que l’on doit faire ce que l’on aime dans la vie pour être heureux. Cela étant dit, je ne veux pas travailler pour n’importe quelle entreprise ou dans n’importe quel marché. J’ai mentionné au début de l’entrevue que j’aimerais devenir analyste marketing pour une firme telle que Léger marketing, ce qui est vrai. Cependant, il y a d’autres avenues qui m’intéressent également.

Par exemple, j’ai une grande passion pour le sport. Comme nous le savons tous, les événements sportifs sont de véritables générateurs d’expériences de consommation. Ainsi, j’aimerais possiblement travailler au sein du département de marketing d’une équipe telle que le Rouge et Or ou encore les Remparts de Québec. Voilà un exemple. Je me passionne également pour tout ce qui touche à la culture, et plus spécifiquement pour les musées. Encore là, vous devez avouer que les musées sont des lieux générateurs d’expériences sensorielles et cognitives pour les consommateurs. Ils doivent constamment adapter leur offre en termes d’expérience client. Prenez par exemple la plus récente exposition du Musée de la Civilisation de Québec. Les visiteurs peuvent visiter virtuellement 10 des plus belles bibliothèques du monde. Ils n’ont qu’à mettre un casque pour vivre l’expérience. Il s’agit d’une collaboration avec Robert Lepage. On doit avouer qu’on est loin de l’exposition traditionnelle des musées ! Ainsi, j’aimerais avoir la chance de travailler dans un environnement où l’expérience client est un élément essentiel pour attirer et fidéliser de nouveaux clients ou de nouveaux visiteurs.

J’ai également une grande passion pour la nature et le domaine du tourisme, mais je vous épargne les détails. Bref, j’ai ciblé plusieurs entreprises ou organisations pour lesquelles je pourrais travailler et je suis très optimiste face aux possibilités qui s’offriront à moi, notamment grâce à mon domaine d’étude.  

Merci Marie-Claude et Justin et bon succès !

Claudine Ouellet
Chargée d’enseignement
Département d'économie agroalimentaire et des sciences de la consommation
claudine.ouellet@fsaa.ulaval.ca 

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