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Billet avril 2016

Un défi taillé sur mesure pour les professionnels des sciences de la consommation

Lorsque l’on embarque dans l’aventure du baccalauréat, on est rempli de rêves, d’espoir et de projets. Si ce baccalauréat est en sciences de la consommation, on est aussi rempli d’une passion : celle de mettre de l’avant les intérêts du consommateur. Voyez de quoi sont capables nos diplômés en lisant le portrait de 2 bacheliers aux profils tout autant différents que captivants. 

Patrick Arsenault, diplômé été 2010

Parle-nous de toi. Qu'est-ce qui t'a amené à t'inscrire au baccalauréat en sciences de la consommation ?

J’ai grandi dans l’ouest de l’île de Montréal où j’ai fait un DEC en Sciences humaines, sans trop savoir ce que je voulais faire par la suite. J’étais passionné par les sciences humaines et j’avais une excellente idée de ce que je n’aimais pas. Par contre, ce n’était pas assez pour choisir un programme universitaire. J’ai donc acheté un guide universitaire et j’ai procédé par élimination. J’ai pratiquement éliminé le guide en entier. Il y avait toujours quelque chose qui faisait en sorte que les programmes ne me plaisaient pas. L’un des seuls programmes qui restaient était celui en Sciences de la consommation de l’Université Laval. À ce stade, je n’avais jamais envisagé quitter Montréal, mais j’ai finalement décidé d’aller de l’avant et je ne l’ai pas regretté.

Dès mes premiers emplois à temps partiel, j’étais particulièrement doué en service à la clientèle ainsi que par les relations entre les entreprises et leurs clients. J’ai d’ailleurs remporté des prix nationaux pour l’excellence de mon service via mon employeur. J’ai rapidement développé une passion pour le marketing ainsi que pour les affaires internationales vers la fin du cégep, mais surtout à l’Université Laval. Ceci m’a aidé à mieux déterminer mes aspirations.

Raconte-nous une journée de travail typique.

Je travaille dans un petit collège universitaire privé aux États-Unis. J’opère au sein du bureau international qui gère les relations entre les étudiants internationaux et les prospects en provenance d’autres pays et le Collège, ainsi que le gouvernement américain. Comme nous sommes une petite équipe, j’ai la chance de participer à plusieurs tâches, mais je m’occupe plus particulièrement de la gestion des activités sociales pour les étudiants internationaux. Par exemple, j’organise des séries d’événements où je gère un budget et crée des partenariats dans la communauté. C’est un emploi qui est très stimulant. Le soir, je suis des cours pour obtenir une maîtrise en leadership éducationnel et analyse de politiques publiques avec une spécialisation en administration d’un milieu postsecondaire.  Avant de venir ici, j’ai effectué une maîtrise en marketing international avec une spécialisation en gestion de la relation-client dans l’une des meilleures écoles de gestion d’Europe. Cela m’a conduit à occuper un emploi en marketing et relations extérieures à l’Université d’Ottawa pendant près de quatre ans. J’ai quitté mon poste pour poursuivre mes études aux États-Unis et acquérir davantage d’expériences dans d’autres milieux en lien avec l’éducation postsecondaire.

Comment utilises-tu les connaissances acquises au baccalauréat dans ton milieu de travail?

Le baccalauréat m’a permis d’acquérir des connaissances transférables et « actionnables »; c’est-à-dire que je peux mettre en pratique facilement. Nos travaux étaient souvent basés sur des entreprises réelles et ceci est un avantage. Aujourd’hui, je suis en mesure d’effectuer des études de marché, de créer des outils de mesure de la satisfaction ou des attentes des étudiants que j’utilise et de mettre en place des programmes et/ou plans d’interventions pour atteindre les objectifs d’apprentissages fixés, ainsi que les objectifs stratégiques de mon unité. 

Qu'est-ce qui t'as le plus marqué au cours de tes études? 

L’une des choses qui m’a marqué le plus lors de mon passage à l’Université Laval est l’appui que j’ai reçu de mes professeurs. Dans les cours en consommation, les professeurs ou les étudiants au doctorat, tous passionnés par notre discipline, étaient là pour nous. Pour moi, c’était important. Le département a su être flexible à mon égard et a cru en moi tout au long de mon parcours et bien au-delà. 

Selon toi, qu’est-ce qui distingue les diplômés du baccalauréat en sciences de la consommation des autres professionnels du marché du travail? Qu’est-ce qui les rend uniques?

Le baccalauréat en Sciences de la consommation est beaucoup plus multidisciplinaire que certains autres programmes québécois. En effet, je suis sorti de l’Université Laval avec des connaissances en marketing, comportement du consommateur, communications, administration, sociologie, rédaction, etc. Le cours de socialisation à la consommation chez les jeunes et de méthodes qualitatives m’ont donné un net avantage par rapport aux membres de ma cohorte durant ma maîtrise en marketing. Plusieurs n’avaient jamais fait de recension des écrits et n’avaient étudié que les méthodes quantitatives. 

Je pense que les diplômés en Consommation sont plus polyvalents et ont de la facilité à s’adapter à des industries ou environnements variés. Ils ont une forte capacité d’analyse et sont aptes à étudier des situations selon diverses perspectives, particulièrement celle des consommateurs. Ils comprennent mieux l’importance des relations d’affaires, des moments de vérité, des points de contacts, des processus d’achats et des attitudes des parties prenantes.  Grâce à tout cela, je pense qu’ils peuvent faire la différence pour leur employeur, là où des diplômés d’autres formations ont davantage de difficulté.

Finalement, les diplômés en Sciences de la consommation apprennent à promouvoir leur formation qui est parfois méconnue. Ils sont à l’affût des tendances du marché du travail et savent mettre en valeur ce qu’ils peuvent apporter à une entreprise. J’ai rarement vu des gens croire autant en leur formation et être autant préparés à en expliquer les avantages et les forces.

En terminant, où te vois-tu dans 5 ans ou 10 ans? 

Excellente question! Je pense vouloir continuer à travailler en administration dans un contexte postsecondaire. Je pense que je pourrais, à long terme, devenir directeur d’un centre de services aux étudiants ou bien d’un bureau international. J’aimerais également poursuivre des études de troisième cycle plus tard, mais je ne suis pas certain si ce sera en éducation ou en gestion, car ce qui m’intéresse est l’intersection des deux disciplines. Je ne sais pas non plus si ce sera à temps plein ou à temps partiel.

Je pense que le plus important est de demeurer ouvert aux possibilités!


Julia Possa, diplômée automne 2014

Parle-nous de toi. Qu'est-ce qui t'a amené à t'inscrire au baccalauréat en sciences de la consommation ?

Je n'ai jamais aimé les chiffres mais j'ai toujours aimé le côté humain du domaine des affaires. J'ai donc découvert le baccalauréat en sciences de la consommation qui me permettait d'approfondir mes connaissances générales dans ce domaine. Je ne voulais me fermer aucune porte et c'est ça que le baccalauréat en consommation m’offrait !

J'avais eu des emplois étudiant dans le commerce de détail et je savais que c'était un milieu qui m’intéressait. Le baccalauréat m'a permis d’apprendre davantage sur moi-même et sur mes intérêts. J'ai fait un stage très enrichissant à l’Office de la protection du Consommateur, une organisation très intéressante. J'ai eu la chance, également, de faire un deuxième stage dans le domaine du marketing. J'ai pu explorer tout le côté publicitaire, événementiel et organisationnel d'une entreprise. J'ai adoré. Maintenant, j'explore la sphère de la vente et du service au client. Je suis plus que comblée par toutes les opportunités que j'ai eues et mon baccalauréat m'a très bien préparée pour relever les défis de chacune d’elle. 

Raconte-nous une journée de travail typique.

Mon travail au centre d’appels m’amène à être très polyvalente. Nous sommes le bras droit des représentants; nous devons donc être en mesure de faire de la vente, du service à la clientèle ainsi que du suivi après-vente. Les clients nous appellent pour obtenir des conseils et pour passer des commandes, mais il arrive aussi qu’ils nous contactent pour nous faire part de leur insatisfaction. Nous devons donc savoir gérer les plaintes et les retours de marchandises.

Comment utilises-tu les connaissances acquises au baccalauréat dans ton milieu de travail?

Les connaissances utilisées sont multiples. Notre baccalauréat en sciences de la consommation nous apprend par exemple l'importance du service après-vente, la façon de traiter avec un client mécontent, comment le satisfaire et de quelle façon s’y prendre pour fidéliser nos clients. Également, il nous permet d’avoir une compréhension globale d’une entreprise et la façon de la gérer. 

Qu'est-ce qui t'as le plus marqué au cours de tes études? 

Les professeurs passionnés par le domaine. Cette passion est très motivante ! On se pose souvent des questions lorsqu’on est étudiant, on cherche un peu vers quoi on aimerait se spécialiser. Entendre les professeurs parler de leurs expériences, de leurs recherches et de leurs passions est un aspect très motivant. Cela nous aide énormément à trouver notre voie.

Selon toi, qu’est-ce qui distingue les diplômés du baccalauréat en sciences de la consommation des autres professionnels du marché du travail?
Qu’est-ce qui les rend uniques?

L'avantage du baccalauréat en sciences de la consommation est dans la diversité des cours offerts. Des cours sur la consommation en général, des cours sur la psychologie du consommateur, des cours sur les techniques de vente, le marketing et beaucoup plus! On voit chaque sphère du monde de la consommation, ce qui fait de nous des travailleurs polyvalents, créatifs et critiques.

En terminant, où te vois-tu dans 5 ans ou 10 ans? 

Pour l'instant, je me concentre dans le domaine de la vente dans lequel je souhaite obtenir le plus d'expérience possible. Dans l’avenir, je me laisse quelques options. J'aimerais occuper un poste de gestion et avoir une équipe sous ma responsabilité. Dans 10 ans, j'espère avoir suffisamment d'expérience pour éventuellement conseiller les entreprises afin de les aider à mieux gérer leur personnel.

Un grand merci à Patrick et à Julia d’avoir partagé avec nous leur passion! Je vous souhaite de réaliser vos rêves et projets! 

Écrit par Jacinthe Cloutier
Chargée de cours et doctorante en psychologie
Dédiée aux sciences de la consommation

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