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Billet avril 2021

Les parcours inspirants de nos diplômé(e)s!


Bien sûr, la pandémie de COVID-19 a entraîné une foule de bouleversements dans la vie universitaire. Mais il y a une chose qui ne change pas, et c’est la nouvelle cohorte de diplômés de nos programmes chaque année! En cette fin de session, c’est donc l’occasion de vous présenter trois d’entre eux dont les parcours sauront vous inspirer. J’en profite, au nom de toute l’équipe, pour féliciter les diplômés de la cohorte 2020-2021 et souhaiter à tous un bel été!

Bonne lecture,

Claudine Ouellet
Professeure assistante


 

Vicky Desbiens 

Diplômée 2020 | Certificat en gestion de la relation consommateur

Directrice qualité
Les Bleuets Sauvages du Québec Inc.

Quel est ton parcours?

Je qualifierais mon parcours de plutôt atypique. Diplômée en technique de laboratoire médical, j’ai obtenu un emploi auprès du groupe Les Bleuets Sauvages du Québec Inc. en 2001 à titre de technicienne contrôle qualité. Devant effectuer des analyses physiques, chimiques et microbiologiques sur les fruits et assurer un suivi rigoureux des normes et règlements en cours de production, je me découvre alors une passion pour l’industrie agroalimentaire. C’est donc avec le désir de parfaire mes connaissances dans ce domaine que je m’inscris à mon tout premier certificat en sciences et technologie des aliments à l’Université Laval.

Après 5 années d’expérience au sein de l’entreprise, on remarque mon intérêt à assumer davantage de responsabilités et c’est en 2006 qu’on m’offre le poste de directrice qualité, un poste que j’occupe depuis maintenant 15 ans. Ayant toujours soif de nouvelles connaissances, j’ai décidé de poursuivre mes études en 2017 afin d’obtenir un baccalauréat multidisciplinaire, dans lequel s’insère le certificat en gestion de la relation consommateur. Étant en contact direct avec les clients, ce certificat cadrait alors parfaitement avec mon parcours professionnel et les défis de mon quotidien.

En quoi consiste le poste que tu occupes présentement?

Je dirige une équipe en charge de veiller à la qualité et à la conformité des biens produits, mais aussi du processus de production. Je représente également le point de contact auprès de la clientèle dans le domaine de la qualité. La maîtrise des méthodes de résolution de problèmes (5 Pourquoi, diagramme des relations), les outils de qualité comme l’AMDEC et la connaissance des normes qualités tels que HACCP et ISO sont donc nécessaires dans l’exercice de ces fonctions. J’ajouterais que des qualités comme la rigueur, le sens de l’organisation et la capacité à travailler sous pression sont nécessaires pour faire ce travail. La qualité est garante de la réputation de l’entreprise; le fait qu’un défaut sur un produit peut avoir des impacts négatifs m’amène à devoir prendre des décisions importantes, parfois dans des délais très courts. Il faut donc être en mesure de réagir promptement aux diverses situations qui se présentent. De plus, être doté de compétences relationnelles permet de faciliter le travail d’équipe et d’amener les gens à adhérer à la qualité.

Les éléments acquis dans les différents cours du certificat m’ont permis de bonifier mes connaissances par rapport à l’évolution des marchés actuels, notamment en ce qui a trait à la gestion de la relation avec les clients et les médias sociaux. Cela faisait partie de mes attentes lors de mon inscription dans ce programme; je souhaitais développer l’approche avec la clientèle et bien comprendre la perspective psycho-expérientielle en consommation.

Qu’as-tu apprécié de ton passage dans le programme?

Le fait que le certificat soit offert entièrement à distance m’a permis d’acquérir ce bagage de connaissances tout en travaillant. Il n’est pas toujours facile de concilier le travail, les études et la vie familiale, mais les plateformes utilisées par l’Université Laval et le support offert par le programme sont sans aucun doute porteurs de réussite.

Avec l’évolution si rapide des comportements de consommation et des marchés, il devient essentiel de rester à l’affût des tendances et de se perfectionner. C’est d’ailleurs le conseil que j’aimerais transmettre à ceux qui entrent ou qui envisagent d’entrer au programme : peu importe votre nombre d’années d’expérience professionnelle, acquérir de nouvelles connaissances et intégrer de nouveaux savoirs est une bonne façon d’ajouter des cordes à votre arc en plus d’apporter une satisfaction personnelle. Je dirais aussi que c’est une bonne façon de briser la routine qui s’est peut-être installée au fil du temps. Ce certificat m’aura d’ailleurs fait découvrir un intérêt insoupçonné pour les ventes et le marketing; un nouveau champ de compétences qui m’apportera peut-être de nouveaux défis, qui sait?


Grégory Marchand-Robitaille

Diplômé 2019 | Baccalauréat en sciences de la consommation

Conseiller en assurance qualité
Société de l'assurance automobile du Québec

Quel est ton parcours?

J’ai toujours été attiré par le service client. J’ai eu la chance d’être serveur dans un restaurant de renommée mondiale (membre Relais et Châteaux) pendant 5 ans dans la ville de Québec. C’est à ce moment que la notion de qualité, tant celle liée à la prestation de service que celle inhérente au produit, m’est apparue primordiale. J’ai alors souhaité approfondir mes connaissances en la matière et c’est sans hésiter qu’à l’obtention de mon DEC en tourisme (Collège Mérici), j’ai poursuivi mes études au baccalauréat en sciences de la consommation de l’Université Laval.

Dans mon parcours au sein de ce programme, j’ai pu mieux connaître le consommateur d’aujourd’hui en plus de réaliser deux magnifiques stages. Le premier s’est déroulé sur une ferme de Lotbinière proposant un service de camp de jour. J’avais alors comme mandat de sonder les différentes clientèles afin de cerner leurs besoins et leurs attentes à l’égard de l’entreprise, puis d’identifier les points forts et les opportunités d’amélioration. Avec cette «voix» du client, j’ai pu apporter différentes recommandations stratégiques à l’entreprise. Ce premier stage m’a énormément plu. Alors que je considérais fortement la possibilité de faire carrière dans la fonction publique, voilà que la porte d’entrée s’est présentée à moi : j’ai été recruté à la Société de l’assurance automobile du Québec pour effectuer mon stage final. J’ai eu la chance de poursuivre au sein de cette organisation car pendant la pandémie, j’ai eu l’occasion de faire l’examen de classement de la fonction publique.

En quoi consiste le poste que tu occupes présentement?

La réussite de l’examen de classement de la fonction publique m’a permis d’obtenir le titre regroupant les professionnels qui sont « analystes de l’informatique et des procédés administratifs ». Présentement, mon titre officiel est celui de Conseiller en assurance qualité et je travaille au sein de la Direction de l’amélioration continue. Mon mandat principal repose sur la cartographie de différents parcours client. Dans un premier temps, je dois m’assurer de bien comprendre les besoins du demandeur (c’est-à-dire, le client interne) du parcours que je dois réaliser. Ensuite, je planifie la collecte des données qui aura lieu auprès de la clientèle en élaborant un questionnaire et en allant chercher la « voix » de l’employé. À cette étape, je contacte différents intervenants (comme des agents d’indemnisation, des conseillers en réadaptation et des experts) travaillant directement avec la clientèle ciblée par le parcours. Je réalise ensuite des entretiens auprès des clients afin de discuter de leur expérience globale à la suite de leur accident automobile. Je tiens à mettre l’accent sur le mot « discuter », car c’est une démarche qualitative qui est utilisée pour la collecte des données. Celles-ci sont ensuite analysées pour obtenir le parcours client cartographié et différentes pistes d’amélioration sont proposées. Le demandeur peut alors élaborer et mettre en place un plan d’action concret dans l’optique d’améliorer l’expérience de nos clients. Le projet est finalement présenté aux équipes concernées, aux directeurs et aux membres du comité de direction.

Je ne saurais exercer ma profession sans pouvoir tabler sur les notions acquises au cours de mon baccalauréat. Les cours m’ont permis d’en apprendre beaucoup sur le plan théorique et les stages m’ont grandement aidé à m’adapter à la réalité du marché du travail. Je dirais que les cours qui m’ont été les plus utiles dans le cadre de mes fonctions actuelles sont Approche client : concepts et méthodes, Méthodes qualitatives, Outils de la qualité ainsi que Gestion de la qualité.

Qu’as-tu apprécié de ton passage dans le programme et quels conseils aurais-tu à transmettre à ceux qui entrent ou envisagent d’entrer au programme?

Si tu t’intéresses au bien-être des consommateurs et à la société de consommation, ce bacc est fait pour toi! J’ai adoré les relations que j’ai eues tant avec mes pairs qu’avec les enseignants. Ceux-ci sont qualifiés et dévoués à ta réussite. Les cours sont concrets, variés et j’ai beaucoup aimé avoir une alternance entre des cours en présentiel et à distance. Étant un domaine en émergence, les organisations prennent de plus en plus conscience de l’importance de l’expérience client. La formation est complète et les débouchés sont nombreuses.

Vas-y à fond et profite de tes stages pour découvrir ton métier!


 

Stéphanie Turcotte

Diplômée 2021 | Maîtrise en sciences de la consommation

Analyste principale – Conseil en management, stratégie d’affaires
Raymond Chabot Grant Thornton

Quel est ton parcours?

Après m’être intéressée à la publicité et au métier de graphiste, mon DEC en arts visuels m’a permis de confirmer que ce n’était pas la conception de la publicité en tant que telle qui m’intéressait, mais plutôt son influence sur le comportement des consommateurs. J’ai donc choisi de poursuivre mes études à l’université au baccalauréat en sciences de la consommation. Dès mon entrée au programme, différentes possibilités de carrière m’interpellaient, en particulier celles des secteurs de l’événementiel et des communications. Dans l’optique de pouvoir faire un choix éclairé, j’ai décidé de m’impliquer au sein des associations étudiantes en occupant des postes qui m’ont permis d’explorer ces secteurs.

L’offre de cours du baccalauréat étant très diversifiée, j’ai pu toucher à tout et développer mon intérêt pour la recherche commerciale. Tout de suite, j’ai foncé vers un stage dans ce domaine : réaliser une étude de satisfaction, de la collecte des données jusqu’à la présentation des résultats. Je crois que je suis devenue passionnée par mon métier à ce moment-là et c’est ce qui m’a amenée à la maîtrise en sciences de la consommation, où j’ai travaillé sur les formules de pourboire en restauration. J’ai ensuite travaillé pendant un peu plus de 3 ans dans une firme spécialisée dans la mesure de l’expérience client et un été en consultation, à temps partiel. J’ai maintenant 4 années d’expérience dans le domaine et je suis à l’emploi de RCGT depuis 1 an.

En quoi consiste le poste que tu occupes présentement?

Mon rôle consiste à accompagner des entrepreneurs dans les défis qu’ils rencontrent et à leur proposer des stratégies d’intervention adaptées, et ce, dans l’optique de rendre leur entreprise toujours plus compétitive.

Particulièrement, au sein de mon équipe de travail, mon rôle est de contribuer à la réalisation de mandats de nature diversifiée, notamment des études de marché, de faisabilité, des plans d’affaires et des démarches de planification stratégique. À titre d’exemple, je peux être amenée à réaliser des diagnostics d’entreprises et de l’environnement d’affaires, à élaborer des plans d’action pour concrétiser la vision de mes clients, à réaliser des entrevues, et à communiquer les facteurs de succès ou les bonnes pratiques pour la mise en œuvre des projets. Mes tâches sont très diversifiées puisque chaque mandat est personnalisé selon les besoins du client. En ce sens, je crois qu’il faut avoir le désir d’apprendre et d’approfondir chaque réflexion au quotidien. Des qualités comme l’écoute, l’empathie, la curiosité, la rigueur et la créativité sont définitivement des atouts dans le métier de consultant.

Il est certain que les compétences que j’ai pu développer au baccalauréat et à la maîtrise m’aident dans mon travail. Les différents concepts me servent à analyser des problématiques concrètes et à proposer des solutions. Mon cheminement m’a poussé à penser autrement en utilisant ma créativité pour proposer des idées innovantes permettant de résoudre, d’améliorer ou de diagnostiquer une situation.

Qu’as-tu apprécié de ton passage dans le programme et quels conseils aurais-tu à transmettre à ceux qui entrent ou envisagent d’entrer au programme?

Je dois dire que j’ai particulièrement apprécié la diversité des pratiques abordées dans les cours. Évidemment, certains cours ont davantage rejoint mes intérêts et je suis convaincue que ce sera le cas pour vous aussi, futurs diplômés en sciences de la consommation. Mais je vous invite à voir chaque cours comme une opportunité de vous dépasser, de mieux connaître vos forces, vos faiblesses et vos intérêts : soyez curieux!

 

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